Réaliser de la macro-photographie s'avère donc illusoire, à moins d'orienter l'objectif vers une libellule trépassée, ce que j'ai fait.
La première photo a été réalisée en pleine nature, juste pour avoir une vue globale de l'insecte. Les suivantes ont été faites sur une autre libellule, morte, en studio.
Dans l'ordre de défilement, nous voyons d'abord le faciès ingrat de notre belle et élégante libellule.
Ensuite nous pouvons voir la partie arrière de la tête (ce que nous pourrions nommer la nuque) avec de part et d'autre les yeux à facettes.
Puis viennent deux photos étranges, on croirait presque que j'ai photographié la peau poilue de mon avant-bras, mais il n'en est rien. Il s'agit de la partie supérieure du dos de l'insecte.
Et enfin gros plan sur les ailes, des ailes ressemblant à de véritables vitraux.
En observant bien nous constatons que les membranes transparentes sont toutes rayées, autant de marques accumulées au cours de la vie de cette libellule, des rayures dues à des chocs ou à des frottements contre des obstacles naturels tels que des branches ou des herbes sèches.